1. |
Sa cigarette
03:58
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Quand elle allumait sa cigarette
Et qu’elle enfumait tout l’habitacle
sous mes yeux d’enfant, maigre allumette
Alors commençait le spectacle
Aux premières loges, sur la banquette
Moi je l’admirais dans la fumée bleue
Et voyeur, du fond de ma cachette
Je sentais mon bas ventre prendre feu
Quand elle allumait sa cigarette…
Quand elle allumait sa cigarette…
J’avais six ans et je me voyais
La smoke aux lèvres au volant d’mon char
Aux côté de ma cousine adorée
Dans le monde adulte au goût cigare
Elle en avait vingt et mettait le feu
À mon enfantine libido
Moi je n’étais que le gamin silencieux
Qu’on calait à l’arrière de l’auto
Quand elle allumait sa cigarette…
Quand elle allumait sa cigarette…
Après mille sucettes goudronnées
J’ai grillé ma vie, creusé ma dette
Et avant de me trouer la trachée
Ce soir, c’est décidé : j’arrête
Mais en écrasant l’ultime mégot
Au fond d’un cendrier sans mémoire
J’écrase gamin, cousine, auto
Mon enfance enfumée : au revoir…
Quand elle allumait sa cigarette…
Quand elle allumait sa cigarette…
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2. |
Lola
03:26
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Combien d’fois il faut qu’j’te dise
Que j’t’ai dans la peau, que j’suis mordu?
Mais là franch’ment, tu m’les brises
Avec tes raisonnements tordus
Tu penses toujours à ma place
Et tu t’inventes des scénarios
Et ta jalousie me lasse
Quand tu me violes le cerveau
Woh Lola
Woh Lola
Arrête un peu ton petit jeu
Woh Lola
Woh Lola
Je suis fou de toi, ça crève les yeux!
Tu provoques mes orages
Avec de la malice plein les yeux
Tu mets mes pensées en cage
Et balance notre histoire au feu
Et pour savoir si le pont entre nous est bien solide
Tu y jettes des bâtons de dynamite
Tu dilapides
Tu fais le vide
Arrête, arrête, arrête,
Arrête ton cinéma
Arrête un peu tes films de dollarama
Sur mon écran, y a que toi en panorama
Pour une fois, crois moi!
Woh Lola
Woh Lola
Arrête un peu ton petit jeu
Woh Lola
Woh Lola
Je suis fou de toi, ça crève les yeux!
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3. |
Ta face
03:36
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J’ai jeté tes photos
Clearé ton numéro
J’t’ai virée de facebook
Et puis, j’ai changé tout mon look
J’suis allé voir un psy
J’me suis mis au TaÏ chi
J’ai traîné dans les bouges
J’ai sauté tout c’qui bouge
Mais bon dieu d’bon dieu d’con! Qu’est c’qui faut qu’je fasse
Pour une bonne fois pour toute oublier ta face?
J’ai écrit des chansons
J’ai dormi sous les ponts
J’ai chanté sous ta f’nêtre
J’ai failli me faire prêtre
J’ai changé de quartier
J’ai changé de métier
J’ai trouvé une vrai job
J’ai perdu ma vrai job
Mais bon dieu d’bon dieu d’con qu’est c’qui faut qu’je fasse
Pour une bonne fois pour toute oublier ta face?
J’ai brûlé ton Youka
J’ai fait piquer ton chat
J’ai niqué tes copines
Sniffé d’la cocaïne
Je t’ai jeté des sorts
J’ai rêvé de ta mort
J’crois qu’j’ai tout essayé
j’ai pensé me flinguer
Mais bon dieu d’bon dieu d’con qu’est c’qui faut qu’je fasse
Pour une bonne fois pour toute oublier ta face?
Mais bon dieu d’bon dieu d’con qu’est c’qui faut qu’je fasse
Pour une bonne fois pour toute oublier ta face?
Mais le temps a passé
Je me suis recasé
Avec une chouette nana
Même que j’vais être papa :-)
(ouhais j’te jure, même moi j'y crois pas...) pis…
On m’a dit qu’Olivier
T’avait sal’ment plaqué
Si un jour tu t’sens seule…
Ben…
bien fait pour ta gueule!
Bien fait pour ta gueule!
Bien fait pour ta gueule!
Bien fait pour ta gueule!
2/2
Ta face – Bertrand Margelidon (Marceau)
Bertrand Margidon
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4. |
L'amant de passage
04:09
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Femmes larguées, le coeur en miette
Vous qui cherchez une amourette
Pour oublier votre chagrin
Pour patienter jusqu’au prochain
besoin d’une idylle bubble gum?
Mesdemoiselles, je suis votre homme
Vous qui avez soif d’émotions
D’un peu de sexe en trait d’union
Empoignez-moi, je suis marrant
Mignon et plutôt bon amant
Ça f’ra la job un mois ou deux
Le temps d’trouver votre amoureux
Je n’suis que l’amant de passage
Qu’on mouille entre deux amarrages
Je n’suis qu’une bouée de sauvetage
Que l’on attrape entre deux naufrages
J’ai le cellulaire rempli
De jolis prénoms qui m’oublient
De discussions inachevées
De faux adieux dissimulés
Je suis celui qui fait l’affaire
Pour une partie de jambe en l’air
Dans mon sac, une bibliothèque
De livres volés contre un bec
Je collectionne les foulards
Déposés là, comme un pourboire
je suis l’plan cul en attendant
l’abruti de prince charmant
Je n’suis que l’amant de passage
Qu’on mouille entre deux amarrages
Je n’suis qu’une bouée de sauvetage
Que l’on attrape entre deux naufrages
Paraît qu’ j’ai pas vraiment à m’plaindre
Ouais, mais ça m'a souvent déplu
De donner sans jamais reprendre
Entre Sade et le p’tit Jésus
Mes ex comme les saisons passent
Et quand les ventres s’arrondissent
J’me dis qu’y a p’t’être un p’tit Jonas
Là d’dans qui pourrait être mon fils
J’y ai bien cru deux ou trois fois
Qui s’pass’rait quèk chose de marrant
Avec une fille qu’en voudrait pas
De prince charmant, justement
Mais elles retournent toutes au vieux cuir
De leur ex pour y pourrir
Ok finis les bons offices
Maintenant je monnaie mes services
Pour un câlin ce s’ra 100 pièces
200 pour une claque sur les fesses
Et celle qui tomb’ra en amour
Devra s’endetter pour toujours
Ok finis les bons offices
Maintenant je monnaie mes services
Pour un câlin ce s’ra 100 pièces
200 pour une claque sur les fesses
Et celle qui tomb’ra en amour
Devra s’endetter pour toujours
Ok finis les bons offices
Maintenant je monnaie mes sévices
Pour un coup d'fouet ce s’ra 1000 pièces
2000 pour me tenir en laisse
Et celle qui tomb’ra en amour
Devra s’endetter pour toujours
Devra s’endetter pour toujours
Devra s’endetter pour toujours
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5. |
Ils s'emmerdent
03:54
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Qu'est ce qu'ils s'emmerdent
sans leurs enfant
les heures se perdent
silencieusement
qu'est ce qu'ils s'emmerdent
après trente ans
les jours se perdent
machinal'ment
ils ont lutté, se sont serrés
devant le temps, sans trop y croire
puis leur étreinte s'est relâchée
chacun a pris son territoire
ils avaient pourtant tout prévu
des jours dorés sur toute la ligne
mais c'est l'ennui qui est apparu
comme une tumeur maligne
qu'est ce qu'ils s'emmerdent
sur leur divan
les heures se perdent
flanc contre flanc
et puis la tumeur a fleuri
ils ont pris racine dans le futon
leurs deux regards sans vis à vis
la télé pour seul horizon
c'est pas l'paradis, c'est pas l'enfer
c'est juste une agonie banale
ils s'engueulent même plus, ils laissent faire
pour s'étouffer sans se faire mal
Qu'est ce qu'ils s'emmerdent
Qu'est ce qu'ils s'font chier
les jours se perdent
qu'est ce qu'ils s'emmerdent
qu'est ce qui s'font chier
les heures se perdent
et y a rien qui 'va changer
les heures se perdent
et y a rien qui 'va changer
les heures se perdent
et y a rien qui 'va changer
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MARSÖ Montreal, Québec
Mes chansons racontent une génération qui a tout, qui n’a rien, qui veut tout, qui ne veut rien, coup d’un soir et grand amour, les jamais et les toujours…
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