1. |
Mathilde
03:47
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Mathilde
Texte et musique: Marsö
Mathilde
ça fait longtemps qu’on s’est pas vu
et dans ta maison avec vue
on se retrouve autour d’un thé
impérial
Mathilde
tu m’as dit: «garde tes souliers»
j’aurai aimé rester nus pieds
et qu’on s’envole sur ton tapis
oriental
Mathilde
toi tu me parles de tes garçons
et moi je parle de mes chansons
entre nous s’est fait comme un vide
abyssal
On s’est pourtant tant aimé, tant et tant
j’aurai jamais imaginé ce genre d’instant
C’est fou l’effet que ça fait
dix ans dans les dents
Mathilde
je sais, je me fais dégarni
mais t’as un peu vieilli aussi
dans mon esprit toujours sur un
piédestal
Mathilde
en coup de vent ton grand mari
cherchant les clés de son audi
me jette à la gueule un bonjour
gla-ci-al
Mathilde
en navigant dans tes yeux verts
je cherche où se cache l’enfer
mais je ne trouve qu’un grand bonheur
cathédrale
On s’est pourtant tant aimé, tant et tant
j’aurai jamais imaginé ce genre d’instant
C’est fou l’effet que ça fait
dix ans dans les dents
Mathilde
sur la route de mon hôtel
j’ai un orchestre entre les oreilles
les souvenirs crashent comme des coups
de cymbales
Mathilde
Si bon de sentir ta présence
j’ai pas voulu casser l’ambiance
avec mes histoires de phase
terminale
On s’est pourtant détesté tant et tant
j’aurai jamais imaginé ce genre d’instant
On s’est pourtant déchiré tant et tant
c’est bon de partir en paix
Good bye jolie maman
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2. |
L'averse
03:38
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L’averse
Texte et musique: Marsö
Regard absent dans le rétro
elle oublie ce qu’elle laisse derrière
Martin qui rentrera bientôt
va trouver sur le frigidaire
La fin du monde sur un post-it:
«sopalin, tomates, oignons, lait
cette fois c’est fini, je te quitte
et tu me reverras jamais »
Une lettre d’adieu miniature
et dans la cours y a plus de voiture
deux traces de roue dans le gravier
une signature qui dit: «va chier»
Elle trace, elle trace en sens inverse
du temps qui passe à tout vitesse
Elle trace, elle trace malgré l’averse
rejoindre son amour de jeunesse
Les mains crispées sur le volant
elle rêve aux bras de son amant
partir avec lui, tout plaquer
elle en a tellement, tellement rêvé
Ciao famille, ciao mari
bye belle mère et argenterie
Ciao triste vie de vie de potiche,
adieu persan, adieu caniche
Adieu les horribles gamins
toute façon c’était pas les siens
finie la bouche toujours close,
les mots poison, les ecchymoses
Elle trace, elle trace en sens inverse
du temps qui passe à tout vitesse
Elle trace, elle trace malgré l’averse
rejoindre son amour de jeunesse
Des cliquetis au fond du coeur
les goélands, le ciel immense
Couper le ronron du moteur
la joie d’un retour à l’enfance
C’est le rouge rubis sur ses lèvres
les anneaux glacés de Saturne
C’est l’Algérie qui se soulève
un enfant qui joue sur la dune
Sur la jetée, une silhouette
fauteuil roulant, cigarette
Il lui sourit, elle lui sourit
les éclopés s’aiment aussi
C’est lui
C’est lui
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3. |
Je, tu, elle
03:13
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4. |
Le plongeur
04:18
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5. |
Tristesse et confettis
03:14
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6. |
Pareil
03:08
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7. |
Sayonara
03:23
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8. |
Continental
03:46
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9. |
Les mirages
04:01
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10. |
Être heureux
05:18
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MARSÖ Montreal, Québec
Mes chansons racontent une génération qui a tout, qui n’a rien, qui veut tout, qui ne veut rien, coup d’un soir et grand amour, les jamais et les toujours…
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